Des bâtons de brouillard et de feu gardent la
Des bâtons de brouillard et de feu
gardent
la bouche du vent
Tu fumes
à en manger le ciel
t’en approcher
dans un apprivoisement inquiet
Des barreaux de nuages
veillent sur sa gorge
ses veines mouvantes
Tu souffles
une haleine surhumaine
un voile
percale et pierreries
Les contes se lèvent
la force des peuples répond
Tout ce que à quoi tu crois (?)
exhale
Pointes roussies des falaises
foyers de verre au cœur des phares
Oh tous les forts tabacs
ah toutes les cruelles boissons
ne rivalisent plus mais
muscle à muscle
creusent
l’écart et l’abri
Tu penses à en punir
assassin des nuées
au couteau de substances et d’ombres
ta tête se lève
c’est l’éveil disent-ils
mais non
point d’accalmie
loin les douceurs
la caresse des airs
leur odeur parfumée
c’est l’ambolie
le sang afflût
le vent voit rouge
Ah
Oh
qui n’en a jamais pris
de ces coups de chique et de chiche
on partage le paquet
avant de manger
le joli petit mousse
Ah
Oh
Ah
Vient à présent
- chansons et bordées -
la voix des hommes
en part de tête
qui emporte le dernier morceau.